Le blog de Christophe Le Ham

Dove vai. C’est écrit sur le ciel en lettres de pluie. Le synode s’établit dans un au-delà de l’abîme qui te tend les bras, prêt à t’accueillir. Le chemin s’enfonce par delà le temps et les gémissements intérieurs, ignorant les pleurs contenus et futiles....

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Ne pas dormir dans l'aube naissante. S'appesantir mais. Et fermer la page. Du passé si proche la rupture. Sur le fil, flotter l'eau des nuages, dans une aurore de mots. S'asseoir et se taire. Naître, c'est tout. Vivre et puis paraître. Se contenter de...

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Tu planes sur les étangs. Le silence a soif de ta voix, meurt de tes murmures. Quand tu chantes ta main sur la gorge, emporté dans tes soupirs l'oiseau se tait. A la surface plane je guette les vaguelettes qui ondulent au pied des arbres immergés, abandonnés...

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« (…) au XVIIème siècle, au début des développements du calcul, un long débat s’ouvrit sur la rigueur de certaines preuves. Il y avait des manques, disaient les mathématiciens plus orthodoxes, les additions ne concordaient pas toujours, on notait des...

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Je pensais à ton sourire triste Et tes yeux rieurs La vie n’est pas juste Pourquoi a-t-elle tant donné Pour refermer ta beauté Comme la fleur des années

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Ils disent : « Tu restes à la surface des choses » Je pense à la feuille-multitude Légère et craquante Ma vie est un tamis Où file le temps des autres Le fruit coule en jus Ma main n’est qu’un pressoir Mon stylo un blutoir

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A Isabelle, Vickie, Lydia, Mickaëla et quelques autres… Tout s’échappe dans une tristesse d’aéroport, là où tout semble commencer, porte ouverte sur les confins du monde. Pour beaucoup c’est un mouroir de sentiments, de passions et d’énergie lasse. C’est...

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Pourquoi m'as-tu abandonné ? Les larmes brûlent mes yeux sans qu'elles sortent. La tête posée en arrière je regarde des heures durant des vides sans limites. Ces heures masquées, gaspillées au long de nos vies, laissent une trace luisante sur le marbre...

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Cela fait plusieurs jours que je couve quelque chose Une traversée Une transcendance Un je ne sais quoi De lourd Sans correspondance Il y a des moments qui sont comme une travée Coincée entre des périodes stupides Non sans fondement Mais sans objet Variation...

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Qui sait où vont ces morceaux de nous, sables tombés dans le siphon, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus. Le silence injurie nos souvenirs éparpillés parmi les ombres, léchés par le vent, ignorés par l’écume. C’est le silence de l’homme qui marche sur le...

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