Le blog de Christophe Le Ham

Une femme revenue, assise sur le banc, au soleil. Le sable s'aligne abstrait au point de fusion. Sa main fine ne bouge jamais pour rien. La détresse est un habit fantôme. Qui sait quand apparaissent les rides, quand ils abîment les souvenirs. Rien ne...

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Elle marche comme une liane Autour de la maison Côté jardin ou le long de la mer Vous la trouverez peut-être près de la buanderie Ou assise à la table à fumer Le regard dans le lointain Son regard est doux et impassible Sa voix est harmonie Elle semble...

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Ce soleil du petit matin Qui éclairait nos jours naissants Illuminait nos avenirs Dans nos passés de verre Nos souvenirs obscurs Dans la maison oubliée Démolie Nos os de pacotille s’usaient comme le vieux bois Le vent s’infiltrait par les fenêtres disjointes...

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Les années ne se ressemblent pas. Cet hiver nous avait apporté certains dimanches un soleil scandinave. Le soleil tournait autour de nous, cherchant à nous aveugler, un soleil qui ne levait qu’un œil rond, lent et endormi. De ces lueurs naissaient des...

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Cesse de penser aux mots que tu ne diras jamais Se taire est une vertu, Le silence un ami Des plus fidèles La parole est de verre qui nous trahit parfois Laisse l'eau couler Le vent passer Laisse pleurer les saules La pluie tambouriner sur les toits

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J'ai l'impression de te connaître. Non pas de t'avoir croisé dans une vie antérieure, mais dans ces myriades de vies inconnues et ordinaires côtoyées sans en avoir vraiment conscience. Je t'ai frôlée sans doute, j'ai peut-être croisé tes yeux, et peut-être...

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Dans la maison aux bruissements imparfaits, les chants grimpaient du séjour à l’étage comme des plantes de lumière ; le soleil nous baignait du fond de nos cœurs aux débords de nos lèvres. Je ne me lassais pas te regarder déambuler dans ce silence qui...

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De tous les chants, la vie : voix fluettes de femme, fils chauds comme au soleil des chats se pavanent. Des andains à l’infini lumineux, des yeux ouverts jusqu’à crever : un arpège se lève et orchestre la parole du monde. Nous prendrons ces mains fines...

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Son sourire crispé dans un rictus et ses mots aux accents des frises me fait voir des lignes éoliennes dans une mer d’acier aussi bleue qu’elle est froide. Sa terre est un modèle réduit, île de prairies où le soleil ne brille jamais bien haut. Là sont...

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Artifices et illusions On finit par comprendre Par se faire une raison Ne plus se laisser prendre Beaucoup sont passés comme le vent Les émotions s'émoussent Et meurent Le plus important est ce qui reste L'amour Les actes Leurs traces ineffables Mais...

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