Vick

Publié le 26 Octobre 2013

Danemark5

 

 

Son sourire crispé dans un rictus et ses mots aux accents des frises me fait voir des lignes éoliennes dans une mer d’acier aussi bleue qu’elle est froide. Sa terre est un modèle réduit, île de prairies où le soleil ne brille jamais bien haut. Là sont des gens austères, qui lui font mal et un peu peur. Son cœur en vrac a presque oublié qu’il avait aimé, semant au passage un grand jeune homme qui se moque bien de lui, serré dans sa gangue de fatigue et vide de passion.

 

Sa vie s’est échouée en bout de piste, au bout d’un ponton, comme si l’eau l’effrayait. Une grande tendresse erre autour d’elle, sans jamais l’approcher. 

Rédigé par Christophe Le Ham

Publié dans #poésie

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L
<br /> Je me souviens d'un point de vue sur la dune du Pilat, cette envie d'être dans le sable mais aussi dans la mer, puis je suis restée figée dans le vent, face à ces trois éléments, ton texte me<br /> ramène quelques années en arrière, la dune presque déserte en dehors de la saison, je me suis échouée à genoux, c'était beau et en même temps douloureux. <br />
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C
<br /> <br /> La dune du Pilat, le bassin d'Arcachon, je rêve d'aller voir ces endroits...<br /> <br /> <br /> Le temps de la solitude et de la douleur : on y revient souvent avec cette trace mnésique et affective pénible, on ne peut s'en empêcher. <br /> <br /> <br /> L'anamour m'a toujours touché chez les autres, ainsi que ces vies peuplées de solitude qui n'en finissent pas... (j'aimais le peuple des aéroports )<br /> <br /> <br /> <br />