Vick
Publié le 26 Octobre 2013
Son sourire crispé dans un rictus et ses mots aux accents des frises me fait voir des lignes éoliennes dans une mer d’acier aussi bleue qu’elle est froide. Sa terre est un modèle réduit, île de prairies où le soleil ne brille jamais bien haut. Là sont des gens austères, qui lui font mal et un peu peur. Son cœur en vrac a presque oublié qu’il avait aimé, semant au passage un grand jeune homme qui se moque bien de lui, serré dans sa gangue de fatigue et vide de passion.
Sa vie s’est échouée en bout de piste, au bout d’un ponton, comme si l’eau l’effrayait. Une grande tendresse erre autour d’elle, sans jamais l’approcher.