Vernissage

Publié le 7 Octobre 2011

delacroix

 

Une pause après la plaie. Nos peines s'envolaient dans les arbres.

 

J'aurais voulu enduire de vernis les traits de son visage – certaines savent tant jouer d'artifices.

Comment embellir sans détruire ? Elle sait pourtant où est sa beauté. Et qu'elle cherche l'apaisement. Je me moque de ses carences. Comme elle de mes sourires et de mes points d'exclamation.

Rédigé par Christophe Le Ham

Publié dans #poésie

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L
<br /> <br /> le vernis est un liant qui fait vibrer les couleurs. Embellir sans détruire est une question de dosage. Le fard aux joues le plus naturel n'est-il pas cette chaleur qui nous monte au visage quand<br /> un homme nous regarde d'un peu trop près.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Ah bon, tu rougis toujours, Billie ?! Ca c'est cool <br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> La Beauté est si terrible parfois. Cette orpheline de Delacroix en est une preuve magnifique. Quel profil émouvant! Quelle carnation vive! Quelle incroyance devant l'horreur!<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> J'ai toujours beaucoup aimé Delacroix, ainsi que cette toile ; ce pourquoi je l'ai choisie pour illustrer mon poème (mais ça n'est pas un poème sur cette toile )<br /> <br /> <br /> <br />