De rage et de sang

 Du lac partaient des routes sans destination, disparaissant dans l'eau glauque, aux fonds effacés. On ne retrouvait plus les souvenirs de ces temps passés, si peu éloignés. L'écran bleu partout apaisait les yeux nouveaux ; on était passé à d'autres destins. Des vies laissées au coeur s'envasaient de mémoire, comme un défi aux traîtres. Il faut se grandir : lancer son appel, à l'usage des plus purs. 

Comments

[lutin]

Une ambiance dans cette poésie qui me ramène aux Nymphéas de Monet, j'ai plongé longtemps mes yeux dans l'étang et j'aurais pu lire ces mots qui habilleraient trés bien l'endroit, l'imaginaire va
toujours bon train dans certains lieux.

[les-murs-parlent.over-blog.com]

Merci Billie. Ici se mêle un présent (un nouveau monde, un havre de paix pour se retirer chaque année en été) et le passé, un passé que je n'ai pas connu, et dont peu de témoins se souviennent
(http://www.youtube.com/watch?v=5MhAkZFoEok)


Les choses se faisaient sans heurt il y a encore 40 ans, peut-être pour le bien d'un village, d'habitants qui en profitent, mais ça n'est pas ceux d'hier.


Le temps passe et engloutit tant de vies et de souvenirs...